STRESS, quand tu nous tiens !!!


STRESS, ce mot tout le monde le connaît et il peut être vécu comme un stimulant pour certains et pour d’autres il peut être leur pire cauchemar. Il fait partie de notre vie mais est-ce qu’on le connaît réellement ? Je vais vous présenter dans cet article une définition du stress et comment il vit en nous. Le prochain article portera sur des méthodes naturelles à appliquer pour la gestion du stress ! bonne lecture !

Le stress se définit comme étant une réponse de notre corps en vue de s’adapter à une demande venant de son environnement. Notre organisme va ainsi déclencher tout un mécanisme pour s’adapter à la situation. Il s’agit d’une réponse à notre cerveau face à une menace.

A la base, le stress est essentiel pour nous faire réagir de manière rapide et affronter la situation oppressante et de danger dans laquelle nous nous trouvons.

On distingue les éléments stressants de l’extérieur de ceux que nous vivons de notre propre intérieur.

Voici ci-dessous quelques exemples de source de stress :

Eléments Extérieurs

  • Froid ou chaud
  • Agression physique, choc
  • Agressions de nos sens : bruits, luminosité, odeurs
  • Pollution chimique
  • Mode de vie
  • Surcharge de travail

Eléments Intérieurs

  • Evénement : deuil, divorce, problème financier
  • Actions biologiques : maladie, douleur, infection, déshydratation, carence…

Face à un événement stressant, selon H.Selye, une réaction se met en place, à savoir le Syndrome Général d’Adaptation (SGA).

Nous répondons au stress selon les 3 phases ci-dessous :

La phase d’alarme : c’est le stress aigu. On doit faire face à la situation. Notre organisme va ainsi prendre conscience du danger et mettre en « stand-by » certaines de nos fonctions pour affronter la situation. C’est lorsqu’il y a une urgence. Par exemple, lorsqu’on tombe nez à nez sur un tigre en pleine savane urbaine (peu de chance que ça arrive je vous l’accorde mais si c’est le cas et bien on rentre en PANIQUE). Ici, le rythme de notre cœur va s’accélérer, notre bouche va s’assécher, notre digestion va être mise en pause (ce n’est pas le moment d’aller aux toilettes ou d’avoir faim), notre pupille va se dilater… Tout est mis en place pour actionner notre mode de survie. Si je reprends mon exemple avec cette rencontre fortuite du tigre, je vais être dans la peur, la lutte (pourquoi pas !), la fuite (plus probable).

 

La phase de résistance : c’est la seconde étape. Après avoir eu une perte d’énergie face à la phase d’alarme. Il s’agit ici de résister à l’élément perturbateur. Notre corps va enclencher l’activité de certaines hormones (ACTH hypophysaire, cortisol des surrénales) pour réagir. Il faut faire preuve d’endurance. Face au tigre, après avoir accusé le coup de cette rencontre, je vais agir et certainement fuir même si c’est déconseillé ! Et là je vais courir, et mon corps va tout faire pour que je puisse mettre les bouchées doubles et échapper au danger.

 

La phase de l’épuisement : c’est la dernière étape. Après avoir utilisé toutes mes ressources pour affronter l’événement stressant, je rentre en phase de « craquage ». Après avoir mis en alerte le corps (phase 1), avoir réagi en conséquence en sollicitant l’organisme (phase 2), on rentre dans l’épuisement, l’abandon. Ainsi si je reprends mon exemple, après avoir fui le tigre, c’est le contre coup que j’accuse. Deux cas de figures s’affichent : le premier c’est un soulagement libérateur car j’ai réussi à le semer et là je tombe d’épuisement. Mon système nerveux se relâche. Le deuxième cas, j’ai couru et couru mais je ne peux plus avancer, j’ai utilisé toutes mes ressources, j’ai échoué et je craque. Dans le premier cas, je m’en sors plutôt bien, j’accuse le coup de ce stress et mon corps est vidé, j’ai besoin de repos pour relancer mon organisme. Dans le second cas, et bien on sait ce qui m’attend, je n’aurai plus besoin de récupérer.

 

Ces 3 phases sont nécessaires pour s’adapter à l’environnement. Si elles se succèdent rapidement, notre corps a le temps de récupérer. Le problème se pose lorsque certaines phases perdurent, notamment la phase 2, celle de la résistance. A force d’envoyer des messages de résistances à notre corps, celui-ci va tout mettre en œuvre pour tenir et solliciter au maximum toutes les ressources pour faire face à la situation de stress. On va épuiser notre organisme et traverser des phases de déséquilibres qui vont se manifester bien souvent par des troubles du sommeil, de l’anxiété, de la peur, problèmes hormonaux, troubles digestifs… Survient à un moment donné la phase 3 de relâchement, mais qui est davantage une phase d’épuisement. Après avoir utilisé toutes les ressources de notre organisme, ce dernier est vidé et nous tombons dans un état d’épuisement total, de démission voir de dépression.

 

D’autre part, nous ne sommes pas tous égaux face à la gestion du stress.

En effet, certains d’entre nous ont une plus grande capacité d’adaptation que d’autres face au éléments stressants.

Prenons par exemple 3 types psychologiques face au stress :

  1. Le tendu !!! C’est celui qui a des réponses excessives face au stress. Impatient, impulsif, il est toujours pressé et ne s’accorde pas de temps pour des loisirs et plaisir. Il peut même être agressif face à ceux qui n’ont pas le même rythme que lui.
  2. Le serein !!! C’est celui qui gère parfaitement son stress au naturel. Il s’adapte, tire profit de la situation. Il peut faire preuve d’humour, d’intuition créatrice face à un stress. Il prend soin de lui et de son stress.
  3. Le contrôlant !!! C’est celui qui intériorise beaucoup. Il veut maîtriser la situation, ses émotions. Il est dans le contrôle afin de maintenir une apparence, mais il s’autodétruit car il refuse de s’écouter et de lâcher prise.

Alors, est-ce que certains d’entre vous se reconnaissent dans un de ces profils ? Il est important que le type A « le tendu » et C « le contrôlant » puissent apprendre à gérer son stress de manière optimale pour atteindre le type B « le serein ».

Il n’y a donc pas de mauvais stress. Ce dernier est inévitable. C’est un phénomène naturel et notre organisme est prêt à y faire face. Cependant, un stress permanent mal géré risque de provoquer un déséquilibre. Le stress a une réelle emprise sur notre équilibre. Il en faut à petite dose pour stimuler, mais en excès il est nocif pour notre organisme.

Certaines conséquences du stress sur notre organisme sont :

Le stress est donc un phénomène naturel qui nous permet de nous adapter à une situation vécue comme oppressante, dangereuse. Cependant, si le stress est constant avec nos vies sous pression, notre environnement actuel, il devient nocif et peut provoquer des déséquilibres sur notre corps. Actuellement, on parle de plus en plus de Burn-Out, littéralement on se brûle. C’est une conséquence face à un stress dominant. Il est primordial au jour d’aujourd’hui d’apprendre à gérer son stress pour retrouver un mieux-être.

Le prochain article portera ainsi sur les solutions naturelles apportées par la naturopathie pour réguler notre stress et sortir du cercle infernal.

 

A très vite


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